Eté 2021, la municipalité de Saint-Lys apprend l’achat de locaux situés en entrée de ville par le groupe ADOMA, mandaté par l’Etat pour y installer un CPAR (Centre de Préparation au Retour). Ce centre aura pour vocation d’accueillir 120 demandeurs d’asile dont les demandes ont été rejetées et qui sont volontaires pour un retour dans leur pays d’origine.
Parce qu’elle a été mise devant le fait accompli, la commune a interpellé à plusieurs reprises l’Etat pour en savoir plus et échanger sur les modalités d’installation de ce centre.
A ce jour l’Etat n’a donné suite à aucune des sollicitations de la commune.
Face à cette situation inacceptable, M. le Maire, Serge Deuilhé, et sa Municipalité, tiennent toutefois à affirmer leur fidélité aux valeurs humanistes d’aide et de soins aux populations opprimées. Il n’est donc pas question pour la municipalité de s’opposer à l’accueil de migrants. Mais force est de constater que ce projet est disproportionné et incompatible avec les spécificités du territoire. C’est pourquoi la municipalité a proposé de travailler avec la préfecture à une solution acceptable, une solution qui favorise la cohésion sociale et territoriale. Pourtant, alors qu’il devrait y avoir un vrai binôme Maire-Préfet dans la gestion de ce type de dossier, l’Etat n’a apporté aucune réponse aux propositions d’alternatives et d’aménagements soumises par M. le Maire.
« En tant que Maire de Saint-Lys, j’ai tenté pendant plusieurs mois d’entamer le dialogue avec les services de l’Etat pour trouver un terrain d’entente. Face à ce refus manifeste de concertation avec la Mairie et les acteurs concernés, c’est donc en tant représentant de la population Saint-Lysienne que je m’oppose fermement à ce projet tel qu’il est dimensionné. Mobilisons-nous ! » Serge Deuilhé, Maire de Saint-Lys.
La municipalité invite les Saint-Lysiennes et les Saint-Lysiens à se rassembler vendredi 30 septembre à 18h au parking de l’école Tabarly pour dire non à ce projet imposé par l’Etat.
Communiqué de presse : La municipalité de Saint-Lys s’oppose au projet de CPAR imposé par l’Etat