La brigade de Gendarmerie de Saint-Lys, créée en 1838-1839, eut ses premiers locaux sur la place Nationale. Puis, de la fin des années 1850 à 1901-1902, c’est le bâtiment sis au n° 5 de l’« avenue de la République » (alors « Grand’rue des moulins ») qui servit de caserne.
À l’extrême fin du XIXe siècle, le projet de construction d’une nouvelle gendarmerie à Saint-Lys par le Département vit le jour. Entre juin 1901 et juin 1902, les militaires affectés à Saint-Lys aménagèrent dans une toute nouvelle gendarmerie, dont la construction venait de s’achever au croisement des actuelles « avenue des Pyrénées » et « rue des glycines ».
En 1988, les gendarmes déménagèrent à nouveau et intégrèrent les bâtiments de l’actuelle brigade, sis au n° 31 de l’« avenue des Pyrénées ».
I/ – La création de la gendarmerie de Saint-Lys – Ses effectifs
Il résulte des documents ci-dessous qu’une brigade de gendarmerie fut créée à Saint-Lys entre août 1838 et août 1839 par transfert et suppression (provisoire) de celle de Rieumes :
En août 1838, le Conseil général de la Haute-Garonne (soutenu en cela par le Conseil d’arrondissement de Muret) émettait, auprès de l’État, le vœu suivant : « […] demande aussi, de nouveau, qu’il soit établi des brigades de gendarmerie à Saint-Élix, Aurignac et Saint-Lis. »[1] La tournure de la phrase laisse à penser que ce n’était pas la première fois que les élus départementaux réclamaient la création de ces brigades.
Cette photographie ancienne de Saint-Lys, vraisemblablement prise au commencement du XXe siècle, montre, sur la droite de l’image, le bâtiment de la gendarmerie dont la construction fut achevée en 1901-1902.
Cette carte postale est issue des collections des Archives Départementales de la Haute-Garonne.
Vue actuelle, prise au même endroit que la carte postale
Vue actuelle de la partie centrale de la façade du Centre des Glycines donnant sur l’avenue des Pyrénées. Au-dessus de l’ancienne porte d’entrée, on distingue la plaque « Gendarmerie Nationale » ainsi que la barre métallique destinée à supporter la hampe du drapeau tricolore. Sous le fronton triangulaire de la toiture, on peut voir la plaque « RF » (pour « République Française »).