La commune de Saint-Lys a commémoré dimanche le 77e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 des Alliés sur l’Allemagne nazie. Une cérémonie particulière dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Un public nombreux avait répondu présent à l’invitation du maire Serge Deuilhé et du président du comité FNACA de Saint-Lys, Hubert Rouzes.
A 12h30, Porte-drapeaux, anciens combattants, élus du conseil municipal et de communes voisines, délégation des sapeurs-pompiers se sont dirigés en cortège vers le monument aux morts, précédés par les musiciens de l’Entente Saint-Lysienne. Dépôts de gerbes, et discours se sont succédés, avec des mots qui ont résonné encore plus fort cette année en raison du retour de la guerre aux frontières de l’Europe et de son flot de victimes et de réfugiés.
Serge Deuilhé a tenu à rappeler : « que la paix, la démocratie, les valeurs républicaines, le respect de l’autre, la tolérance… sont des combats quotidiens et qu’à aucun moment nous ne devons baisser la garde ni relâcher notre vigilance. En particulier, en ces temps troubles, où l’obscurantisme, le repli sur soi, la stigmatisation de l’autre attisent colère, haine et rejet ».
La matinée s’est poursuivie dans la salle du conseil municipal de l’hôtel de ville avec un hommage empreint d’émotion à Jenny Goldmann. Elle est l’une de ces enfants juifs qui ont survécu avec leurs parents à l’holocauste. Cette habitante de Bruxelles est née à Saint-Lys en 1941 alors que sa famille avait trouvé refuge et protection parmi la population de la commune. Un très beau symbole d’humanité et de solidarité entre les peuples.